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Henri-Gédéon DALOZ (1861-1941), artiste peintre et photographe




                                                                               événements de la vie locale. Entre
                                                                               autres  choses,  en  avril  1905,  il
                                                                               photographie  la  cavalcade  de
                                                                               Montbard  et  en  septembre  1905,
                                                                               la  visite  très  médiatisée  des
                                                                               fouilles  archéologiques  d'Alésia
                                                                               par 400 « personnalités du monde
                                                                               savant, la presse locale et nationa-
                                                                               le,  les  hommes  politiques  de  la
                                                                               région ».

                                                                               Mais il n’a pas que des amis. Sa
                                                                               roulotte est vandalisée en 1906…

                                                                               Henri-Gédéon  DALOZ  continue
                                                                               de  couvrir  les  campagnes  de
                                                                fouilles d’Alesia. C’est à la fois une source de reve-
                                                                nus, faibles mais réguliers, et le moyen de se faire
                                                                connaitre. Ainsi  il  est  élu,  le  14  novembre  1907,
                                                                membre et « dévoué photographe » de la Société
                                                                des  Sciences  Historiques  et  Naturelles  de  Semur-
                                                                en-Auxois. Il collabore à sa revue « Pro Alesia » et
                                                                publie des cartes postales des fouilles. Ses travaux
                                                                lui  valent  de  recevoir  une  médaille  d’or  à
                                                                l'Exposition du Travail à Paris.

                                                                Il  participe  également  aux  travaux  de  la  Société
                                                                archéologique  et  biographique  de  Montbard,  et
                                                                notamment aux travaux d'aménagement du premier
                                                                musée de Montbard dans la Tour Saint-Louis. Dès
                                                                1910,  il  entre  au  conseil  d'administration,  reçoit
            Henri-Gédéon DALOZ réside au 47 rue Edme Piot à     divers dons pour le musée, et en fait lui-même. En
            Montbard mais c'est sur l'actuelle place Gambetta que  tant que peintre, il y restaure certaines peintures en
            stationne sa roulotte atelier. Ses parents le rejoignent  1911.
            à Montbard et son père travaille avec lui.

            En  avril  1899,  il  épouse  à
            Montbard Juliette RAYANT, de
            Courcelles-lès-Montbard,  de
            dix-neuf  ans  sa  cadette.  Ils
            auront  six  enfants  :  Henri
            (1900),  Louis  (1903),  Joanny
            (1908),  Suzanne  (1910),  Emile
            (1917)  et  Aimé  (1921).  L’ainé
            de ses fils décèdera en bas âge,
            le cadet à 22 ans et deux autres
            disparaitront  en  1944  dans  les
            camps de concentration.


            Dès 1898, Henri DALOZ s’im-
            plique  dans  la  couverture  des




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