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Rootstech 2019 à Londres SALONS
CONGRÈS ET

Rootstech 2020 à Salt Lake City

Depuis 2010, les responsables de Family Search, le ma connaissance, que la généalogie française s’ex-
site de recherche généalogique des Mormons, organi- portait ainsi. Les visiteurs ont été nombreux (2).
sent à Salt Lake City (Utah), siège de l’Église mor- Beaucoup d’entre eux cherchaient avant tout des
mone(1), un salon généalogique « à l’américaine ». Il ancêtres normands. Certains remontaient même leur
y a deux ans, je m’y étais rendu en simple visiteur, arbre jusqu’au XII siècle et étaient quelquefois un
e
déambulant entre les stands et assistant à un atelier peu étonnés quand on leur disait qu’ils devaient tra-
pratique ainsi qu’à plusieurs conférences. Le site verser le Channel pour tenter de le compléter jusqu’à
choisi, en plein centre ville de Salt Lake City, est un Guillaume le Conquérant. En tout cas, tous ont été
immense Palais des Congrès (« Salt Palace », le Palais absolument charmants et très satisfaits de découvrir
du Sel, en référence au Grand Lac Salé proche de la une présence française.
ville et qui lui a donné son nom). J’avais déjà été fort
impressionné par le gigantisme de la manifestation. Le salon de Londres a reçu 9700 visiteurs, selon le
On parlait de près de 25000 visiteurs ! chiffre annoncé par Family Search. Devant un tel suc-
cès, il va être répété à l’automne 2021 (3).
Le succès aidant, les responsables de Family Search
ont décidé d’étendre leur action en direction de Fin février, la FFG avait également réservé un stand
l’Europe. C’est ainsi qu’au mois d’octobre dernier, pour RootsTech 2020 à Salt Lake City. L’expérience
une réplique de la manifestation d’origine a été orga- aidant, le stand était plus attirant que celui de
nisée à Londres, sans pour autant que Salt Lake City Londres. On ne pouvait pas nous manquer : en plus
soit oubliée. d’un très bon emplacement non loin des entrées, un
grand drapeau tricolore était tendu à l’arrière du
En tant que représentant de l’Union régionale de stand !
Franche-Comté à la Fédération française de
Généalogie (FFG) et depuis peu vice-président de Là encore, nous avons été constamment sollicités
cette dernière, j’ai fait partie de la délégation envoyée pour des renseignements par des personnes dont cer-
par celle-ci à Londres. La FFG y avait réservé un tains ancêtres sont venus de France, quelquefois via la
stand, un peu spartiate, mais c’était la première fois, à Nouvelle-France. Là aussi, les visiteurs d’abord éton-
nés de nous trouver là, nous ont tous dit leur satisfac-
tion de cette « French touch ». Certains
nous ont même remerciés d’avoir fait un
si long déplacement. L’un de nos partici-
pants, qui parle peu anglais, avait trouvé
un moyen d’attirer l’attention des person-
nes qui ne nous auraient peut-être pas
remarqués : tout simplement en disant
« Bonjour » en français à tous ceux qui
déambulaient devant nous. La quasi tota-
lité lui a répondu, bien souvent en fran-
çais, même s’ils ne connaissaient que ce
mot et plusieurs nous ont même dit être
Le stand de la FFG à Londres. très contents de pouvoir dire quelques
NDLr :il n’y a pas que les ados qui sont mots en français.
accros du téléphone.

33GÉNÉALOGIE Franc-Comtoise n°161